Publications

Mon expérience au CAdFE : Témoignage d'Arthur Fertier, stagiaire au CAdFE

Alors que mon stage au CAdFE touche à sa fin, j’ai été invité à faire le bilan de mes cinq mois passés à Tallinn.
J’aimerais partager avec vous mes impressions sur le pays, ce que j’ai accompli durant mon stage, ainsi que ce que cette expérience m’a apporté dans l’ensemble.

Toutes ces questions m’ont été posées par Violaine Champetier de Ribes, Présidente du Club d’Affaires des Francophones en Estonie.

Comment avez-vous choisi votre stage ?

J’ai choisi de postuler au CAdFE pour un stage car, étant intéressé par les relations internationales, je voulais en apprendre davantage sur les relations économiques et commerciales entre la France et d’autres pays européens, en particulier les États baltes.
Cela me semblait aussi être une bonne opportunité pour comprendre les liens entre le secteur public et le secteur privé à l’international, contribuer d’une certaine manière au développement économique de la France à l’étranger, acquérir une nouvelle vision de l’entrepreneuriat et découvrir une nouvelle culture.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos études et les sujets dans lesquels vous aimeriez vous spécialiser ?

J’ai suivi un parcours en école de commerce et en faculté de philosophie avant d’intégrer l’Institut d’Études Politiques (Sciences Po) de Rennes en 2021.
Depuis, j’ai suivi un cursus assez généraliste, basé principalement sur les sciences sociales, l’économie, le droit, l’histoire et les langues étrangères.
J’ai choisi de me concentrer sur l’aspect des relations internationales dès que cela était possible dans mes études, ce que j’ai poursuivi lorsque je suis allé étudier en Australie, à l’Université du Queensland, à Brisbane, durant la deuxième moitié de l’année 2022.
À mon retour en France, j’ai commencé à chercher un stage en lien avec mon intérêt pour les relations internationales et suis venu en Estonie pour découvrir et contribuer aux activités du CAdFE.

En septembre prochain, je vais m’inscrire au Master en Relations Internationales de Sciences Po Rennes, et pour l’instant, je souhaite continuer dans cette voie.

Avez-vous déjà une idée du métier que vous aimeriez exercer ?

Bien que je n’aie pas encore une idée précise de ce que je voudrais faire, j’aimerais me diriger vers des postes nécessitant une expertise en relations internationales.
Cela pourrait être en tant que consultant ou chargé de développement international dans le secteur privé, ou encore responsable des relations internationales au sein d’une administration publique, par exemple.
D’un autre côté, je pourrais aussi être intéressé par des postes dans la diplomatie ou au sein d’organisations internationales.

Que pensiez-vous de l’Estonie en arrivant en mars dernier ?

Comme beaucoup de personnes en France, je connaissais très peu l’Estonie, bien que j’aie quelques notions sur l’histoire du pays et de la région en général.
L’une des idées que j’avais en arrivant était celle d’un pays au climat froid où il serait peut-être plus difficile de s’intégrer socialement que dans d’autres pays.
Ces préjugés ne sont pas entièrement faux, mais ils méritent d’être nuancés.
Comparée aux capitales des autres pays baltes, Tallinn m’a donné l’impression d’être une ville paisible avec un patrimoine architectural bien préservé.
C’est aussi en découvrant un peu plus l’Estonie que j’ai pris conscience de sa politique à la pointe de la numérisation, ce qui a particulièrement éveillé ma curiosité.

Quelle a été votre plus grande surprise ?

Je dois avouer que je n’ai pas réellement ressenti de « choc » en vivant en Estonie, même si j’ai remarqué quelques grandes différences.
Ce qui m’a peut-être le plus surpris, c’est la facilité avec laquelle on effectue toutes sortes de démarches administratives : en moins de deux heures, j’avais obtenu tous les documents nécessaires à mon séjour ainsi que ma carte de transport pour me déplacer gratuitement à Tallinn.

Au quotidien, les Estoniens sont beaucoup plus silencieux que les habitants de tous les pays que j’ai visités auparavant, et le week-end, Tallinn est une ville extrêmement calme, ce que je trouve plutôt agréable.

Avant tout, j’ai découvert une ville et un pays en plein développement, ainsi qu’une vision complètement différente de l’Europe, ce qui était très intéressant.

Qu’avez-vous appris grâce à votre stage ?

À de nombreux niveaux, ce stage m’a énormément appris.
Tout d’abord, j’ai pu découvrir le fonctionnement d’une association, le modèle des « chambres de commerce » et mieux comprendre toutes les ressources nécessaires pour développer un réseau d’entrepreneurs, créer des opportunités d’affaires et promouvoir les entreprises francophones en Estonie.

L’aspect le plus enrichissant a sûrement été les rencontres que j’ai pu faire grâce aux activités menées avec le CAdFE.
J’ai eu la chance d’échanger avec des entrepreneurs de tous horizons, aux profils et activités très variés, mais aussi avec des responsables et des représentants de plusieurs pays, notamment de l’Estonie et de la France.
J’ai également eu l’opportunité d’assister à des conférences qui m’ont permis de mieux comprendre les enjeux économiques en Estonie, ainsi que d’avoir un regard extérieur sur la politique économique française.

En termes de compétences, j’ai pu rédiger de nombreux articles et rapports, utiliser une grande variété d’outils de communication et pratiquer l’anglais au quotidien, ce qui m’a été très bénéfique et me sera sans aucun doute utile à l’avenir.

Qu’avez-vous le moins apprécié ? Pourquoi ?

Globalement, ce stage a été une expérience très positive pour moi, donc il y a peu de points négatifs à mentionner ici.
Les périodes les moins « agréables », si je puis dire, ont été celles où nous avons été confrontés à des difficultés dans l’organisation de nos événements, que ce soit en raison du format ou parfois de la difficulté à rassembler suffisamment de participants.
Mais ce genre de problèmes fait partie du travail et ne doit pas être décourageant, car il y a toujours des solutions à trouver.

En quoi ce stage peut-il vous aider dans le futur ?

Ce stage a été utile dans la mesure où il m’a apporté l’expérience qui me manquait pour réfléchir plus précisément à mon projet professionnel.
J’ai également pu développer et renforcer des compétences dans de nombreux domaines, que je serai certainement amené à réutiliser.
J’ai aussi eu l’occasion de rencontrer plusieurs professionnels et de me constituer un réseau qui pourrait me servir à l’avenir.
Enfin, j’ai beaucoup appris sur l’économie et l’histoire du pays et de la région, ce qui me sera très utile pour la suite de mes études.

Ce stage a été très enrichissant pour moi, et je pense en ressortir plus compétent et mieux informé.

« Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à rendre ce stage aussi intéressant, et en particulier les membres du conseil d’administration du CAdFE qui m’ont encadré et guidé tout au long de cette expérience. »